Comportement sexuel


Le sado masochisme


Sado masochisme

Le sadisme est une pratique sexuelle qui consiste à infliger à son ou ses partenaires des douleurs tandis que le masochisme propose de recevoir soi-même cette douleur, les deux « techniques » ayant pour but ultime la jouissance dans une mise en scène assez théâtrale, accessoirisée de cuir, métal, chaînes, et autres douceurs ! Le phénomène du désir et enfin de l’orgasme est exacerbé par l’humiliation ou la souffrance, du dominant et/ou du dominé. Jeux dangereux qui peuvent virer à la perversion s’ils dépassent certaines limites que chacun doit savoir s’imposer. Ainsi il est essentiel que les partenaires soient parfaitement consentants et fonctionnent sexuellement dans le même type de fantasme pour les assouvir ensemble sans qu’aucun des deux ne subisse mentalement cette fois, les préférences de l’autre.

À petite dose, ces comportements agrémentent votre sexualité et vous permettent d’avoir des rapports plus ludiques, entre fessée, petits coups de cravache, morsures, griffures, et plus encore. Les sados masochistes ou l’amour qui fait mal avec modération. Coulée de cire tiède sur certaines parties du corps, pincement de chair, tirage de cheveux, menottes, baillons, cagoules, martinets, station à genoux prolongées, chacun invente ses recettes pour titiller le désir, certains avec plus de douceur que d’autres. Pour les non-initiés il est extrêmement complexe de comprendre dans quelles mesures l’on peut aimer souffrir durant l’acte sexuel ou tout au moins pour le provoquer. Seuls les adeptes sont capables de trouver cela fascinant et déterminant pour la jouissance.

Mais loin des clichés, il reste que la montée de l’excitation sexuelle est rythmée par une sorte de violence mutuelle , même si elle est inconsciente.

L’alliance du plaisir à la douleur permet de vivre un moment de pure extase au sein d’un rapport de force érotico-sexuel. La domination et la soumission sont codifiées selon chaque participant, les règles ayant été établies au préalable par les partenaires pour éviter de « déborder », dans le cadre d’un consentement mutuel libre et éclairé. La soumission d’accord, mais si elle est souhaitée ! Le paradoxe intervient dans cette nuance qui accepte l’inacceptable, ce retour à un certain état sauvage qui libère les pulsions et où le mental de la visualisation plus que l’acte lui-même parfois, envoie au 7e ciel ! À user avec des pincettes !